En 2012, à l’initiative de la Direction régionale des affaires culturelles,
les diffuseurs de la culture architecturale en Pays de la Loire se sont regroupés pour former le collectif Plan 5. Son objectif est de coordonner les actions et de valoriser la transmission de l’architecture dans sa dimension créative et culturelle.

Plan 5 s’investit pour la deuxième année dans les Journées nationales de l’architecture programmées du 19 au 21 octobre 2018 par le ministère
de la Culture. Suggérées d’abord par les professionnels de la conception et les acteurs de la diffusion, intégrées ensuite dans la « Stratégie nationale pour l’architecture », ces journées affirment que la fabrication du cadre de vie bâti concerne l’ensemble de ses usagers.
Plan 5 reconduit et étoffe son action sur le thème du chantier qui s’articule autour de trois axes : le dessin,le film et la visite.
 

Dans chacun des cinq départements des Pays de la Loire, Plan 5 a invité cinq dessinateurs, titulaires du diplôme d’architecte ou étudiants en architecture, à rendre compte d’un chantier ouvert à la visite lors de ces journées, avec leurs crayons et leurs couleurs. Ces dessins sont destinés aux visiteurs, ainsi incités à s’intéresser à des détails et des éléments qui
donnent son sens au projet, à s’ouvrir à un récit partagé dans une approche sensible.

Un dessin d’architecte en effet est plus qu’un dessin. Il est aussi une analyse, une interprétation, un « raccourci opportun pour faire cheminer une idée » (David Mangin*).

Par ces croquis de chantiers, Plan 5 souhaite convaincre le public que la création architecturale n’est pas une question de beauté ou de laideur, mais une histoire de volumes, de lumières, de cadrages, de rythme, d’usages... et d’usagers.

Pour croiser les regards et offrir la possibilité de découvrir ce moment éphémère du chantier au plus grand nombre, Plan 5 a également invité cinq
réalisateurs, seul ou en équipe, à livrer leur vision de cette « magie de l’architecture en cours » selon Massimiliano Fuksas**.
 

Les JNA s’adressent à tous, car l’architecture n’existe que par les yeux qui
la mesurent, les corps qui y déambulent et les vies qui s’y déploient.