EXPOSITION : CARGO - les photographiques de Saint-Nazaire
DU 01 JUILLET AU 16 OCTOBRE 2022
parcours d'expositions à travers six lieux répartis dans la ville de Saint-Nazaire :
Galerie des Franciscains et dans l'espace public avec :
Gilles Boudot • Vincenzo Castella • Filip Dujardin • Véronique Ellena • Matthias Koch • Ilka Kramer • Franck Kunert • Lucie Pastureau • Massiomo Siragusa • Ateliers enfants Jean-Jaurès
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CONSTRUIRE, DÉCONSTRUIRE, RECONSTRUIRE.
La photographie et l'architecture.
Leur relation est aussi ancienne que l'invention de la photographie. Elle s'est développée jusqu'à ce que l'une se fasse outil privilégié de l'autre pour documenter les phases d'un projet ou le résultat finalisé de son exécution.
D'abord documentaire à sa création au XIXe siècle, la photographie devient progressivement une discipline à part entière. Les architectes se saisissent de la photographie, elle joue un rôle dans leur expression personnelle comme en témoigne Le Corbusier, qui se souciait particulièrement de faire produire des images iconiques de ses réalisations. Après-guerre, les relations entre architectes et photographes se distendent. Ce n'est plus le temps des rencontres. Le photographe reçoit sa commande et l'interprète à sa façon. La photographie d'architecture cherche une expression autonome, Bernd et Hilla Becher, par exemple, avec leur inventaire de châteaux d'eau, travaillent sur l'image en série. Au tournant des années 1980, la photographie d'architecture peut prendre le statut d'oeuvre d'art, comme l'illustrent les travaux de Stephen Shore, Hiroshi Sugimoto, ou encore Stéphane Couturier. La révolution du numérique opère aussi un changement majeur dans la discipline, les retouches permettant à ses auteurs "manipulateurs" de rendre leurs oeuvres plus indépendantes encore de leur sujet.
Avec pour thématique "Construire, déconstruire, reconstruire", la programmation de la deuxième édition de CARGO, les photographiques de Saint-Nazaire propose une immersion dans cette relation amoureuse, poétique, utopique ou documentaire entre la photographie et l'architecture. Ce sont au total neufs auteurs qui nous offrent ici leur vision singulière de l'urbain, du bâti et de son occupation par l'homme.
L'art à l'ouest.
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La Maison régionale de l'architecture des Pays de la Loire s'associe à l'association l'art à l'ouest, pour le festival CARGO, les photographiques de Saint-Nazaire. Pour l'occasion, la série photographique d'Ilka Kramer, réalisée à l'initiative de la Maison de l'architecture de Normandie - le Forum, sera présentée au Jardin des Plantes de Saint-Nazaire.
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Ilka Kramer
D'origine allemande, Ilka Kramer fait des études de communication visuelle à l'université des arts appliqués de Dortmund. En parallèle elle est photographe de mode pour des magazines allemands. De 2003 à 2013, elle répond à des commandes de publicité pour des architectes, chantiers de construction, designers de meubles, domaines viticoles... Depuis 2010, elle développe ses projets personnels et artistiques autour de la notion de l'espace. Son travail a été publié et exposé en France, Allemagne,Suisse, Lettonie, USA, Chine... Elle vie actuellement entre Lausanne et la Drôme.
Ilka Kramer interroge notre perception de l'espace. Ses réalisations sont une invitation à questionner notre rapport physique comme métaphorique au monde - le lien des formes architecturales avec la nature et comment l'homme y trouve sa place. Étudier les corrélations entre l'architecture, son environnement naturel et le corps humaine lui offre un observatoire pour comprendre la place de l'humain sur terre. Ses images, en jouant avec les perspectives, les échelles et les dimensions, se construisent à l'aide de maquettes, de découpages et de collages. Elles interpellent la perception du spectateur et le font douter de ce qu'il voit, lui permettant ainsi de repenser son point de vue.
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L'herbe folle, l'angle droit, l'horizon et la girafe
Ilka Kramer
du 1er juillet au 16 octobre 2022, au Jardin des Plantes de Saint-Nazaire, dans le cadre du Festival CARGO.
Depuis 2018, Ilka Kramer arpente les rues, places et promenades du Havre, y cherchant venelles, sentiers buissonniers, chemins de traverse, passages secrets. L'artiste s'est emparée des pleins et des vides de l'architecture d'Auguste Perret pour laisser libre cours à son imagination foisonnante. Ilka Kramer n'impose pas à d'anonymes spectateurs un récit linéaire et rationnel mais invite au contraire à se perdre dans les méandres de jeux poétiques et de rencontres inopinées avec des hommes, des femmes, des animaux réels ou imaginaires, des mauvaises herbes et des fleurs sauvages poussant dans les interstices du béton. Plutôt que d'accepter le postulat qui place l'homme au centre de l'espace architectural et urbain, l'artiste déplace la réflexion au règne de la nature. Quelle est la place du vivant dans la ville ? Quelles parts prennent l'animal et le végétal dans cet environnement, à l'origine construit pour l'homme et l'automobile ? Afin d'explorer ces thématiques, diverses techniques ont été déployées : prises de vue photographiques, dessins, collages, maquettes bricolées sur lesquelles sont collées diverses vues du Havre et qui repassent à leur tour en deux dimensions lorsqu'elles dont l'objet de nouvelles prises de vue.
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EXPOSITION DU 01 JUILLET AU 16 OCTOBRE 2022
dans le cadre de CARGO, les photographiques de Saint-Nazaire
Galerie des Franciscains et l'espace public
SOIRÉE INAUGURALE LE VENDREDI 1ER JUILLET
vernissage à partir de 18h au Jardin des Plantes à Saint-Nazaire
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Coproduction AAO / Maison régionale de l'architecture des Pays de la Loire,
Série photographique réalisée à l'initiative de la Maison de l'architecture de Normandie - le Forum.
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