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Rencontre littéraire ● Suburban Alternatives● Jeudi 22 Mai à 18h30

  • Photo du rédacteur: Maison de l'architecture Pays de la Loire
    Maison de l'architecture Pays de la Loire
  • 14 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 7 jours


Enquête sur l’habitat intermédiaire aux USA



photo © Building Books



Lauréats de la bourse Delano and Aldrich/Emerson, Florian Camani (1986) et Mathilde Luguet (1985), diplômés de l’Ensa Bordeaux, font en 2017 un voyage de 3 mois aux USA pour enquêter sur un mythe, le suburbain, et y trouver des alternatives à son habitat supposé naturel, le pavillonnaire. Leur ouvrage Suburban Alternatives documente 50 incarnations datant des années 1920 aux années 2010, de Philadelphie à Los Angeles, de Seattle à La Nouvelle Orléans avec de grands noms, d’autres plus modestes, attachés au "Low rise, High density".


Pourquoi ont-ils repris le fil de cette histoire du périurbain dont le discours n’avance pas ? Parce qu’on est arrivé au bout d’un voyage fait d’allers-retours entre le mythe américain et celui de la ville européenne, de la ville-prairie de Frank Lloyd Wright au New Urbanism, et que « la ville de demain », pas plus que l’« infinity city », n’existe pas.


Florian Camani et Mathilde Luguet mettent en résonance le caractère intermédiaire de l’ouvrage — entre atlas de projets et textes de chercheurs français et américains spécialistes du suburbain —  avec celui de leur pratique : entre architecture et urbanisme, entre médiation et préfiguration, entre périurbain et proximité, dans des zones "invisibles" : centres anciens délaissés, pavillonnaires sous pression, zones d’activités à réinventer, tissus diffus à haute densité vécue.

Ce qu’ils appellent ici intermédiaire n’est pas une solution de compromis ni même une typologie, mais une position active dans des territoires qui refusent les oppositions — métropole vs. ruralité, projet d’auteur vs. production ordinaire, densité vs. confort, et où se cristallisent les contradictions de nos sociétés : mobilités contraintes, dépendance foncière, déprise, désir d’espace, atomisation sociale, mais aussi attachement, initiatives locales et formes de résilience.  Leur précieuse boîte à outils rapportée d’Amérique permet d’appréhender, non plus seulement la qualité du logement, mais aussi notre capacité à habiter démocratiquement.


« Il est remarquable de constater combien il est facile d’en reprendre le fil mais combien il a été difficile de faire avancer le discours au cours de décennies écoulées. » Richard Plunz  



éditions : Building Books

auteurs : Mathilde Luguet, Florian Camani, sous la direction de Marc-Antoine, Durand,

avec des contributions de Jean Taricat, Kenneth Frampton, Richard Plunz, Brian Philllips &Deb Katz, Cynthia Ghorra-Gobin

39 euros.



Dans le cadre de l'exposition Ce qu'habiter veut dire, la Maison de l'architecture des Pays de la Loire, en partenariat avec l'Institut culturel d'architecture Wallonie-Bruxelles (ICA)


+ EXPOSITION

Entrée gratuite Maison régionale de l’architecture des Pays de la Loire

28 rue Fouré 44000 Nantes

Visible du mercredi au samedi 14h00-19h00


 
 
 

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